À Ziguinchor, capitale du sud, un atelier régional d’évaluation du processus électoral de 2024 a réuni des voix diverses pour discuter de l’avenir démocratique du pays. Organisé par le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) en partenariat avec le National Democratic Institute, cet événement a attiré une attention significative.
Après la troisième transition démocratique du pays en 2024, les regards se sont tournés vers l’horizon politique. Malgré cette avancée démocratique, des défis majeurs ont marqué le processus électoral, soulignant l’urgence d’une réflexion et d’une action concertées.
Les participants ont souligné l’importance cruciale des organisations de la société civile dans la surveillance et la promotion de la transparence électorale.
Toutefois, de nombreux défis persistent. La controverse autour de la carte électorale, les questions de double nationalité et la fiabilité du contrôle des listes électorales ont été abordées avec sérieux et détermination.
L’atelier régional d’évaluation du processus électoral de Ziguinchor a également offert une opportunité de réflexion sur les moyens d’améliorer le système électoral sénégalais.
Des recommandations concrètes ont émergé, allant de la nécessité d’une réforme profonde des organes de gestion des élections à l’impératif de renforcer la participation citoyenne à tous les niveaux du processus électoral.