Le Sénégal vient de vivre une troisième alternance démocratique, marquée par une élection présidentielle saluée pour sa transparence. Cependant, cette avancée ne peut masquer les multiples dysfonctionnements qui ont émaillé le processus électoral jusqu’à sa tenue le 24 mars 2024. Parmi ces défis figuraient la révision des listes électorales, l’indépendance des organes de gestion des élections, et des controverses autour du système de parrainage et de la fiabilité du fichier électoral. De plus, le report de l’élection initialement prévue en février a accentué les tensions politiques, nécessitant une vigilance accrue de la société civile.

Face à ce contexte, le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) a joué un rôle crucial en déployant une mission d’observation électorale. Cette initiative visait à apaiser les tensions politiques et à garantir la crédibilité du scrutin. En tant que gardien de la démocratie, la société civile s’est engagée à défendre les principes démocratiques et à promouvoir la paix et la justice sociale. Ainsi, le COSCE, en partenariat avec le National Democratic Institute, lance des ateliers d’évaluation du processus électoral pour impliquer toutes les parties prenantes et œuvrer à l’amélioration du système électoral sénégalais.

Dans ce cadre, ces ateliers régionaux prévus en amont d’une table ronde nationale à Dakar visent à identifier les forces et les faiblesses du processus électoral, évaluer le rôle de la société civile et la participation citoyenne, et recueillir des recommandations pour renforcer le système électoral du pays. Ce processus réflectif s’avère essentiel pour garantir des élections futures justes, transparentes et représentatives, fondements d’une démocratie solide au Sénégal.

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