La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) s’oppose fermement à tout report de l’élection présidentielle prévue le 25 février malgré des « manquements » constatés dans la gestion du processus électoral. Dans leur déclaration publique, ils dénoncent la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice à faire respecter ses décisions, et le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral. Malgré ces défauts, ils estiment que le calendrier électoral et les délais légaux ont été respectés jusqu’ici.

Les membres de la SOS/Paix expriment leur surprise face à l’initiative d’un parti dont le candidat a vu son dossier rejeté, engager une enquête parlementaire contre deux membres du Conseil constitutionnel « soupçonnés d’avoir été corrompus ». Ils avertissent que de tels agissements pourraient compromettre la crédibilité du Conseil constitutionnel, entraîner des contestations postélectorales, et affaiblir la démocratie et l’État de droit.

Les 23 organisations de la SOS/Paix formulent également six recommandations pour une meilleure gestion du processus électoral. Elles appellent à rendre publique la carte électorale, assurer la sécurité des candidats, respecter les dispositions du Code électoral, maintenir la séparation des pouvoirs, garantir un accès équitable aux médias publics, et respecter le droit des citoyens à l’information et à l’accès à Internet.

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